This morning I'm happy
This morning I'm proud
This morning I wiped away yesterday's tears to prepare for tomorrow's. You always need tears to drown Algeria's enemies.
This morning I'm appeased, but I'm preparing my rage for tomorrow.
Just like in 1988,
The ruse is back.
The president leaves: yesterday Chadli resigns, today Bouteflika renounces. Yesterday a constitutional vacuum, the military take power; today we are told of a transition and a "national conference", and in its wake the holding of presidential elections.
Silmiya* goes on, and we'll stop the day the Bouteflika clan and its entourage leave the country. We're telling you: you've got to go.
We're going to take our destiny into our own hands, and our only solution is to write our own new constitution. No delegations this time. Let each and every Algerian start writing the material for our founding text.
Here's my first contribution to Algeria's 2nd Republic:
Equality between men and women: full equality, in all things and in all areas. And please, spare me the arguments of Islam, for I know my religion and I read the Koran in the text. I don't need an interpreter.
Equality of belief: a Muslim is the equal of a Christian, a Jew, an atheist, a Buddhist, and so on. Algeria must once again become what it has always been: the land that protects. We are Africans, Amazighs, Arabs, Romans, Greeks... in short, the most wonderful of archipelagos! And those who refute this thesis should remember that Al Jazaïr literally means "an archipelago".
*Literally: peacefully. "thawra silmiya": the peaceful revolution.
Ce matin je suis heureux
Ce matin je suis fier
Ce matin j’ai essuyé mes larmes d’hier pour préparer celles de demain ; il faut toujours en avoir pour noyer les ennemis de l’Algérie
Ce matin je suis apaisé, mais je prépare ma rage pour demain.
Comme en 1988,
La ruse est de retour.
Le président part : hier Chadli qui démissionne, aujourd’hui Bouteflika qui renonce. Hier un vide constitutionnel, les militaires prennent le pouvoir ; aujourd’hui on nous annonce une transition et une «conférence nationale», et dans son prolongement la tenue des présidentielles.
Silmiya* continue et nous nous arrêterons le jour où le clan Bouteflika et son entourage quitteront le pays. Nous vous le disons : vous devez partir.
Les élections doivent se tenir dans les quatre-vingt-dix jours comme le précise notre constitution actuelle.
Nous allons prendre notre destin en main avec pour seule solution : écrire notre nouvelle constitution. Pas de délégation cette fois. Que chaque Algérienne et chaque Algérien commence à écrire de quoi alimenter notre texte fondateur.
Voici ma première contribution pour la IIe République en Algérie :
L’égalité homme/femme : une égalité entière, en toute chose et en tout domaine. Et s’il vous plaît, épargnez-moi les arguments de l’Islam car je connais ma religion et je lis le Coran dans le texte. Je n’ai pas besoin d’interprète.
L’égalité des croyances : un musulman est l’égal d’un chrétien, d’un juif, d’un athée, d’un bouddhiste, etc. L’Algérie doit redevenir ce qu’elle a toujours été : la terre qui protège. Nous sommes africains, amazighs, arabes, romains, grecs... bref, le plus merveilleux des archipels ! Et que ceux qui réfutent cette thèse se souviennent que Al Jazaïr signifie littéralement «un archipel».
*Littéralement : pacifiquement. « thawra silmiya » : la révolution pacifique.
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